LES BILLETS DE
FRANCE:
Les
billets de confiance et bons communaux
Billet de confiance
et bons communaux ont permis la continuité de
la vie économique du pays.
Ils témoignent de la solidarité et du patriotisme
de ceux qui les ont émis, immobilisant des capitaux
importants, et apportant leur caution soit financière,
soit morale.
billet de confiance de 10 sols
billet de confiance de 5 sous
billet de confiance de 5 sols
Au début de la
période révolutionnaire, les réserves métalliques
des Hôtels des Monnaies du Royaume sont épuisées,
elles se reconstituent seulement pour les monnaies
d'or et d'argent, les monnaies de cuivre restent
rares, et sont, de plus, préférées aux assignats
nationaux dont on se méfie, et que l'on accepte
difficilement, et toujours en dessous de leur
valeur
Afin de remplacer
les billets de confiance, dont la prolifération
devient incontrôlable, l'Assemblée Législative
décrète le 4 janvier 1792 une émission d'assignats
de faible valeur (10, 15, 25 et 50 sols): Les
bons communaux
bons communaux de 5 francs de la ville de Lens
On décide par
la loi du 1er avril 1792 de laisser en circulation
les billets émis par les sociétés et les particuliers,
après le contrôle de leur caisse, mais de leur
interdire toute nouvelle émission.
En revanche, les
municipalités ont seules le droit de continuer
les émissions, et même d'ouvrir de nouvelles caisses.
bons communaux de 50 francs
Ces billets, créés
initialement pour résoudre les difficultés financières
locales, se sont répandus, par les foires et les
marchés, dans toute la France
Le billet de confiance
et les bons communaux